Avec 1065 projets financés en 2021 et 958 millions d’euros collectés, soit une hausse de 90 % par rapport à 20201, le crowdfunding immobilier se porte bien. Vous hésitez encore à vous lancer ? Voici les 5 points essentiels à connaître pour investir sereinement.
Le financement participatif ou crowdfunding immobilier consiste à mettre en relation particuliers et professionnels de l'immobilier pour financer un projet. L’opérateur collecte, via le crowdfunding, les fonds propres dont il a besoin pour financer son opération immobilière auprès de sa banque. Plusieurs plateformes se sont ainsi spécialisées dans ce type d'investissement participatif pour sécuriser autant que possible la viabilité du projet et la rentabilité de l’investissement (lire notre article sur le processus de sélection des projets). En 2021, le montant moyen par collecte s’élève à 899 933 euros (+ 5 % par rapport à 2020)1. Voici cinq éléments à savoir avant de vous lancer :
1. Un rendement moyen autour de 9 % sur 21 mois
Selon le dernier baromètre du crowdfunding immobilier, le rendement* moyen d’un investissement en crowdfunding immobilier s’est élevé à 9,21 % par an en 2021 (contre 9,3 % par an en 2020). La durée de placement, quant à elle, stagne : 21,2 mois contre 21 mois en 2020. Ces données positionnent ainsi le crowdfunding comme une alternative intéressante aux produits d’épargne classiques comme le livret A plafonné à 1 %.
2. Un système gagnant-gagnant
Avec le crowdfunding immobilier, chacune des parties y trouve son compte (lire notre article sur les avantages du crowdfunding immobilier). Le promoteur est en mesure de financer ou refinancer son programme immobilier, et l’investisseur particulier peut investir dans des programmes ambitieux par leur localisation ou leur vocation. Il existe, en effet, de plus en plus de projets de logements sociaux ou de résidences intergénérationnelles. En 2021, 81,7 % des projets financés concernaient des opérations résidentielles.
3. Une opportunité de diversification pour 2 stratégies d’investissement
Tout investisseur connaît l’adage de “ne pas être tous ses oeufs dans le même panier”. Le crowdfunding immobilier s’invite ainsi parmi les opportunités de diversification de l’investissement. Mais là aussi la diversification s’invite dans le débat. Deux stratégies se côtoient: soit exercer un placement par opportunité sur des projets ayant des taux, des durées ou une localisation correspondant à vos critères, soit diversifier de façon décuplée votre portefeuille en minimisant les sommes engagées sur chaque projet afin d’investir sur un très grand nombre de projets quels que soient la durée, le taux ou encore la localisation.
4. Le montant moyen investi : 2 871 €
Si les plateformes proposent des opportunités d’investissement dès 1 000 €, le montant moyen investi par investisseur et par projet s’élève à 2 871 €, une somme qui a tendance à baisser. Bien que les particuliers diversifient leurs investissements en répartissant leur capital pour diminuer le risque, des investisseurs institutionnels sont aujourd'hui de plus en plus présents sur le marché. Ils investissent avec des tickets plus importants.
5. Une fiscalité particulière
Depuis le 1er janvier 2018, les revenus mobiliers comme le crowdfunding immobilier sont soumis au prélèvement forfaitaire unique aussi appelé flat tax. Un résident fiscal français est donc imposé à hauteur de 30 % en combinant les prélèvements sociaux (17,2%) et les prélèvements fiscaux (12,8 %). Il est d’ailleurs possible pour certains contribuables d’être dispensés de ce prélèvement de 12,8%. Il suffit pour cela de répondre à certains critères de revenus et de remplir le document prévu à cet effet, à renvoyer à l’organisme auprès duquel les titres financiers ont été souscrits.
Une fiscalité différente s’applique pour les personnes morales ou les résidents étrangers. Bien souvent, la fiscalité est directement gérée par les plateformes. Par ailleurs, les investisseurs ne sont pas assujettis à l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière).
Vous pouvez vous inscrire dès maintenant chez Fundimmo afin d'avoir accès à l’ensemble des informations relatives aux projets dans lesquels vous pourrez investir. Ces informations concernent notamment la présentation du projet, l’analyse de l’opération, les éléments financiers et l’ensemble des documents réglementaires.
* Note : investir dans des actions ou obligations émises par des sociétés non cotées présente un risque de perte totale ou partielle des montants investis et un risque d'illiquidité.